Stéphane Belmondo

Après plusieurs décennies d’aventures musicales, une autre histoire commence pour Stéphane Belmondo avec son nouvel album The Same As It Never Was Before, celle d’un homme qui, tout en restant fidèle à ce qu’il a aimé, a l’ambition de se montrer tel qu’il se sent lui-même.
Le choix des musiciens qui l’entourent n’a rien à voir avec un casting calculé mais doit tout à ces histoires d’amitié qui font se croiser les destins des jazzmen, par delà les nationalités, les générations et les expressions.
La présence de Kirk Lightsey au piano, véritable mémoire vivante du jazz, dont il est impossible de citer toutes les associations tant elles ressembleraient à un Who’s Who du jazz moderne, est ainsi la suite logique d’une familiarité de vingt ans.
A la batterie, la réputation de Billy Hart n’est plus à faire. Ou bien seulement aux novices. Pour Stéphane qui, comme la plupart des trompettistes, ne joue jamais mieux que lorsqu’il est aiguillonné par un grand batteur, cette présence est une bénédiction doublée d’un geste de confiance.
Charge au jeune contrebassiste Sylvain Romano de faire le lien entre ces deux géants : il prouve ainsi sa valeur, repérée et encouragée par Stéphane depuis plusieurs années déjà, confirmant qu’il est l’un des instrumentistes plus que prometteurs de sa génération.