Tregomain Quartet

Force est de constater que si, en dix ans, nous avons souvent accueilli des chanteuses, du côté de leurs homologues masculins, le bilan est plus maigre. Peut-être tout simplement parce que l’espèce se fait plus rare.

Quand on parle chanteur de jazz, on pense tout de suite crooner, Sinatra, la suavité d’un Mel Tormé, le peps d’un Sammy Davis Jr, le supplément de groove et d’âme d’un Ray Charles. Or, le chant jazz masculin a eu du mal à se renouveler.

C’est à ce lourd défi que s’attaque Pierre de TREGOMAIN, salué par la presse comme un talent à ne pas manquer dans la lignée d’un David Linx. Ce dernier d’ailleurs lui reconnaît «  une voix claire et belle … des compositions et des textes originaux, empreints du passé, ouverts sur le futur. Du haut vol, du jazz vocal européen made in France. ». Cette voix aérienne rappellera peut-être à certains, dans un genre bien différent, un certain Jeff Buckley.

Auteur d’un premier disque, « My Cold Song » (2010), titre hommage au regretté Klaus Nomi, Pierre de Trégomain et son jeune quartette libèrent sur scène une énergie hautement contagieuse. Des microbes à choper sans faute.